Du succès des centres éducatifs fermés
Les centres éducatifs fermés (CEF), petites structures réservées à des mineurs délinquants multirécidivistes créés en 2002, sont “d’ores et déjà une réussite”, a estimé le secrétaire d’Etat à la Justice, Jean-Marie Bockel.
Les centres éducatifs fermés sont destinés « à recevoir pendant une durée de six mois renouvelable des mineurs de 13 à 18 ans, placés sous contrôle judiciaire ou ayant fait l’objet d’une condamnation assortie d’un sursis avec mise à l’épreuve ». Le principe étant de leur éviter la prison qui, de notre point de vue, en tant que facteur déstructurant, condamne un citoyen, déjà déstructuré, à ne pas s’en sortir.
GILLES MICHAUD Président de la fédération de la Vienne du Parti Radical de gauche rappel que « Dans notre programme électoral, nous avions travaillé cette piste d’un « hôtel pénitentiaire » qui aurait hébergé des personnes condamnées à de petites peines, sans miradors ni concertina (ce barbelé coupant en rouleaux), privilégiant comme pour certains établissements pour mineurs (centre éducatif renforcé, centre éducatif fermé) un travail éducatif et préventif (santé, respect, formation, psychologie). Nous aurions été innovants ! »
Les CEF offrent une alternative à l’enfermement qui permet de maintenir les jeunes dans un univers qui n’est pas celui de la prison dans son mode classique et permet une réintégration plus facile dans la société civile après la sortie de ces centres.
Selon la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ), plus de 61% des mineurs passés par des CEF “ne sont plus impliqués dans une affaire pénale dans l’année qui suit la fin du placement”.
C’est ce projet que reprend le secrétaire d’État à la justice – une idée portée par les radicaux de gauche – parlant de quelques établissements sans barreaux à créer ; c’est une satisfaction pour les Jeunes Radicaux de Gauche que de voir une telle idée reprise en haut lieu.