La conquête... des spectateurs !

Publié le par Yohan DRIAN

http://images.allocine.fr/r_75_106/medias/nmedia/18/82/74/16/19725453.jpgBonjour à toutes et tous,

Une fois n'est pas coutume, je vais faire ici une critique cinématographique, et vous l'aurez deviné  au titre, il s'agira du film très médiathique "La conquête" de Xavier Durringer qui reprend sur le temps d'une journée historique (celle du second topur de l'élection présidentielle de 2007) et au travers de flash back, le déroulé de l'ascension au pouvoir de Nicolas Sarkozy.

Faisant suite à une filmographie impressionnante pour un Président de la République (Leclerc, un rêve d'Indochine (TV) - dont il est l'un des scénaristes / Kings of Pastry - où il joue son propre rôle / Le Bal des Menteurs : le procès Clearstream où il joue son propre rôle / Sans oublier les films et documentaires de Karl Zéro : Starko, Ségo et Sarko sont dans un bateau, et Dans la peau de Jacques Chirac où il joue son propre rôle au travaers d'image d'archives). Mais le premier grand moment de cinéma le concernant fût "H.B. Human Bomb - Maternelle en otage", un téléfilm réalisé par Patrick Poubel, diffusé pour la première fois en 2007, un docu-fiction sur la prise d'otages de la maternelle de Neuilly en 1993, qui mélange images d'archives de l'événement, séquences de reconstitution tournées avec des comédiens et témoignages. Pour la première fois un acteur jouait le rôle du Président, qui pour l'occasion avait été interprêté par Frédéric Quiring.

Pour revenir au film événement "La Conquête", c'est Denis Podalydès qui incarne notre cher Président. Une fois passée les surprise de manque de ressenblance physique, malgré un très bon casting sur le choix physique des acteurs, car il faut bien reconnaître que Denis Podalydès ou encore Samuel Labarthe manquent de ressemblances malgré de gros efforts, on entre très facilement dans le film.

Mention spéciale à Bernard Le Coq qui incarne un Jacques Chirac plus vrai que nature, à Michèle Moretti qui campe une Bernadette Chirac très réelle ou encore à Hippolyte Girardot qui joue un Claude Guéant très convainquant.

Mais avant toute  chose c'est Florence Pernel qui a retenue toute mon attention, car elle interprète une Cécilia Sarkozy plus que crédible, une Cécilia "femme courage" qui va jusque sacrifier sa vie personnelle et privée pour soutenir son "ministre-candidat" de mari à l'accession au poste suprême de la république... Une femme conseillère qui apporte sa propre contribution à la médiatisation de son mari, situation qui se retournera contre elle.

Par contre, certains personnage ont été trop peu développés comme Rachida Dati (Saida Jawad) qui est trop absente, pour ne pas dire transparente !

Pour revenir au héros du film, Nicolas Sarkozy, on ne peut au final qu'épprouver beaucoup d'attachement à cet homme qui doit faire front, seul, face à ses détracteurs, aussi bien dans son propre camp, qu'au sein de sa propre équipe ! On n'en comprend que plus son caractère emporté, ses coups de gueule, ses coups de points sur la table... sa violence maîtrisée en permanence qui finit par le faire exploser dans les moments d'intimité, pour ne pas craquer publiquement, aussi bien devant les médias que devant ses adversaires politiques au sein de l'UMP. On ne peut que constater qu'en politique, nos principaux ennemis, ceux qui vous savonneront la planche, son au final, ceux qui auront participés à votre ascension... et analyser qu'au final c'est dans la lutte contre ses adversaires d'autres tendances et courants, au sein du même parti, que l'on trouve finalement les soutiens, masqués par la langue de bois et les combines pour vous discréditer, pour arriver à ses fins, pour obtenir les responsabilités pour lesquelles l'on se porte candidat.

En bref, un grand moment de cinéma, comme je les aime, qui nous transporte du rire aux larmes... de la comédie au drame.Qui met en vedette une classe politique bien éloignée des préoccupations basiques de nos concitoyens pour des intérêts particuliers dans des luttes de personnes, dans des guerres fratricides, pour "la conquête" du pouvoir. C'est une réalité, qui n'est cependant pas une généralité, à un tel niveau de la politique qu'il convient toutefois à ne pas confondre avec des élections plus locales où il existe des hommes et des femmes politiques qui luttents sur le terrain, dans l'intérêt de nos concitoyens. Un bon film pour aborder les coulisses de la politique française, digne des meilleurs productions américaine (qui sont nombreuses) dans ce domaine cinématographique.

Ce film m'a profondément touché, car je ne comprends que mieux les nombreuses comparaisons physiques, avec Nicolas Sarkozy, qui me sont faites... tant dans mes postures que dans ma façon de m'exprimer, de bouger et de communiquer sur mes luttes et combats... mais aussi en parrallèle sur les attaques dont j'ai été l'objet, surtout par mes proches (qui se disainet mes amis) dans mon prore entourage politique et qui m'ont tournés le dos au fil de mon évolution politique et de mon accession à de nouvelles responsabilités et cette force que j'ai trouvé dans la confrontation avec mes propres adversaires au sein des partis politiques où j'ai été adhérents où associés.

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